jeudi 19 mai 2011

Y de repente fue ayer, Boris Izaguirre

Una palabra. Una sola palabra.

Cualquiera.

Para empezar.

Y tratar de escribir mi primer artículo en castellano.


Siempre hay una primera vez, y siempre hay nuevas primeras veces a lo largo de la vida!

Pues ya está : me llamo Anne (cuidado, no se pronuncia la "e"), tengo 25 años, soy francesa y hace dos minutos empecé a escribir mi primer artículo en un idioma que no es el mío: el castellano, que no es que lo lleve en la boca ni mucho menos en la sangre, pero - por no sé qué razón exactamente – llevo impregnado en el alma y el corazón...


Bueno, mentira! Este artículo empecé a escribirlo anoche, en mi mente. Justo al dar la vuelta a la página n°497 del libro "Y de repente fue ayer" de Boris Izagirre. Cuatro cientos noventa y siete, y ultima... Era la medianoche, estaba sentada en uno de estos trenes antiguos que todavía circulan en la periferia de Paris, sobrevivientes de mi época de nacimiento o más allá todavía. Uno de estos trenes que se parecen a una lata de sardinas, también en el olor! Volvía a casa después de haber tomado una cerveza, sentada en la orilla del canal San-Martin, en el barrio 10 de Paris. Un barrio que se quiere bohemio, artístico y alternativo pero que en realidad es bastante pijo, un barrio que aquí llaman "bobo" (contracción de bourgeois = burgués y bohème = bohemio)... y... que me encanta! Pues, me quede totalmente despistada, con ganas de llorar pero sin lograr soltarlo, y con ganas de gritar porque no podía terminar así ni tan de pronto!

"Y de repente se acabo"...


¿Habrá una continuación? ¿Habrá una traducción al francés para que lo lean mis compatriotas?

La única certeza que tenía es que quería hablar de este libro. Pero no podía hacerlo en francés porque esta historia me la había bebido en castellano, la estaba digiriendo en castellano y el poder de sus palabras iba a correr por mis venas en español! ¿Además, quien de mis amigos lo iba a leer en una lengua que no entienden?!

Pero vamos, que vergüenza, con lo perfeccionista que soy : yo, pretendiendo escribir un artículo en castellano...

Y al final, ¿qué? Las dudas en la escritura son las mismas en francés, incluso menos que en francés ¡no tengo excusa!


Este libro habla de Efraín y Óvalo. Habla de un huracán, del miedo a las gallinas, de un orfanato, de prostitución de niños, de un incendio, de supervivencia...

Por cierto, se ubica en Cuba y se evoca la dictadura de Batista, la Revolución y el fracaso de la invasión estadounidense en la Bahía de los cochinos.

También habla de música, de escritura y de lo que más se transmite por estos medios: el amor!

Y de telenovela, y de traición, y de olvido y de mosaico...

No digo nada y lo digo todo pero no puedo decir más porque destrozaría una de las virtudes de esta historia: ¡el suspense! Hasta la última palabra.


Obviamente, he leído muchos autores franceses y pocos autores hispano-latinoamericanos; seis o siete como mucho. De manera general, lo que me fascina en la literatura francesa es su belleza, su "glamour", su toque tan francés que ni yo podría explicar... Y lo que me trasciende en la literatura hispanófona es el canto de sus palabras y esa capacidad que tienen los autores de coger nuestras tripas y retorcerlas con el hilo de una historia e intriga.

Boris Izaguirre, en su forma de escribir, representa esto perfectamente.


Y como se dice en francés:


"A bon entendeur,

Salut."


vendredi 13 mai 2011

Carnet de voyage imaginaire à Cuba


Vendredi 13...

Quatre mois que je bosse là-dessus et il a fallut que je sorte ça un vendredi 13, le seule de l’année en plus parait-il! Enfin ça va, comme je suis pas du genre superstitieuse puisque je passe systématiquement sous les échelles et que j’ai une chatte (féminin de chat : petit félin domestiqué) noire, je suis plutôt du genre à croire que ça va me porter bonheur :)

AAAaaaahhh, comme ça fait du biennn d’être sur mon blog - mon petit chez-moi virtuel - et de pouvoir me lâcher à écrire toutes les conneries que je veux! MMMmmmm... Vous sentez mon aise là? Oui parce que ce travail que je viens vous présenter, j’ai déjà commencé à le diffuser mais il a fallut que je m’étrangle pour le faire le plus «pro» possible... C’est-à-dire que je me suis auto-bafouée pour ne par raconter ma vie et envoyer un mail le plus court possible mais suffisamment croustillant pour donner envie d’ouvrir la pièce jointe ; «tou parle d’oune istoile toi!» Haha, donc là j’me lache, ouais!

Allez j’me lance :

Je sais que pas mal d’entre vous ne comprennent pas bien ce qu’elle fiche la gitAnne ; tantôt à la recherche du job de sa vie, tantôt à la recherche du prince charmant, toujours en train de danser... Mais elle avait pas dit qu’elle laissait tout de côté pour écrire? Si... sauf qu’elle a compris qu’on ne s’improvisait pas écrivain et que surtout, pour avoir la force d’avancer dans cette société quand on N’est PAS surhumain, et ben il faut un statut ET de la reconnaissance sociale.

Quoi? Qu’est-ce qu’elle dit la petite rebelle?? Oui, oui, vous avez bien lu.

Mmmmm... aturité?

Bref, quoiqu’il en soit, j’ai du accepter de me faire dépasser par les évènements et de laisser reposer mon projet de bouquin le temps de récupérer des forces et les ingrédients manquants ci-dessus mentionnés. Sauf qu’en attendant ne je pouvais décemment pas me tourner les pouces.

Je savais que je partais à Cuba, j’ai bien essayé de remettre ce projet en question pour faire le grand saut «métro-boulot-dodo» mais après mûre réflexion je me suis dit que «quand même ça serait trop con» alors j’ai décidé de prendre mon mal en patience (trop dur d’attendre 3 mois pour partir à Cuba) mais ce coup-ci ça ne pouvait pas être juste un voyage de plus, il lui fallait une dimension supplémentaire : une valeur ajoutée!

J’avais entendu des gens raconter leur voyage en Amérique Latine sur l’antenne de Radio Latina, alors je me suis dit... «pourquoi pas moi?!», et non contente de cela je me suis dit «et si j’écrivais des articles sur place, et si ils étaient plubliés??» Et si, et si... avec des si on... coupe du bois!

Ben oui et puis comment le monde allait-il savoir que moi, Anne Etienne, je partais deux mois à Cuba, que je voulais écrire, que je parlais parfaitement espagnol, que je dansais, que j’aimais la musique et que je voulais partager tout ça avec le monde entier? Hein comment?? Bah il allait pas le savoir! Sauf si j’essayais de le faire savoir... Qu’à cela ne tienne, j’ai pris ma bite et mon couteau - non non NON, pardon! - j’ai pris ma plume et mon cerveau, j’ai continué à danser, j’ai rencontrer des musiciens, des cubains, parfois même des musiciens cubains, j’ai vu des films, j’ai lu des bouquins (tout en espagnol hein, sinon c’est nul) (comme elle se la raconte), j’ai posé plein de questions, j’ai googlé et wikipédié pas mal aussi... et pis j’ai pondu ça :


Un Carnet de voyage imaginaire à Cuba. (à télécharger ICI)


Pourquoi imaginaire? Parce que je n’y suis pas encore allée pardi!

Et qu’est-ce que c’est? C’est ma découverte de l’île à travers des artistes en 20 pages, avec des photos, des anecdotes et des articles.

Ah, et comme à la base c’est pour trouver des petites missions journalistiques, y’a une mini lettre de motivation camouflée en première page et mon CV à la fin mais tant mieux pour vous, ça vous fait deux pages de moins à lire ;)


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